Pourquoi la communauté de communes des Balcons du Dauphiné ?

Créée en 2017, à l’issue de la fusion de 3 établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) existants, la communauté de communes comprend 47 communes pour une surface totale de près de 62 000 ha.

Situé entre les métropoles lyonnaise, chambérienne et la communauté d’agglomération Porte de l’Isère, le territoire des Balcons des Dauphiné est localisé au cœur d’une région très dynamique économiquement et démographiquement. Ainsi, le contexte dans lequel il s’insère est marqué par de fortes pressions sur les milieux naturels et agricoles, et particulièrement sur la biodiversité.

Malgré ces pressions anthropiques, le territoire abrite une faune et une flore rare et menacée. La géologie si particulière et la mosaïque d’habitats naturels qui le composent sont à l’origine de sa remarquable richesse écologique. Au niveau local, la reconnaissance de cette richesse passe par la présence de nombreux dispositifs de protection de la nature relativement disséminés : telle la Réserve naturelle nationale du Haut Rhône français sur sa frange nord-est, la Réserve naturelle régionale des étangs de Mépieu, les Espaces Naturels Sensibles, les Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotope… Par ailleurs, dès le début du XXIe siècle, ce réservoir de biodiversité exceptionnel a été reconnu d’importance européenne justifiant son intégration au sein du réseau européen de sites Natura 2000. Le site Natura 2000 « l’Isle Crémieu » a pu ainsi être mis en place dès 2001. Depuis cette date, sa surface a évolué afin de mieux prendre en compte les enjeux environnementaux et socio-économiques de manière concomitante à l’amélioration des connaissances naturalistes du territoire. Elle est passée de 2 200 ha à 5 900 ha, puis 13 632 ha en 2009. Le site a été défini comme Zone Spéciale de Conservation en novembre 2014. Il est essentiel de souligner que ce site est particulièrement morcelé. De plus, le travail de révision du Document d’objectifs (DOCOB) du site a mis en évidence un état de conservation des habitats et espèces qui est globalement défavorable (classé comme inadéquat à mauvais), voire non identifiée en raison du manque de connaissances sur certains taxons. Face à ce constat, il est prévu, dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau DOCOB, de mettre en place des suivis et inventaires complémentaires au sein du site Natura 2000 sur les enjeux d’intérêt communautaire.

Malgré la pluralité de ces dispositifs de protection, une disparité non négligeable demeure en matière de connaissances naturalistes. De facto, il existe moins de données naturalistes au sein des communes ne bénéficiant pas ou peu de dispositifs de protection de la biodiversité, et ce malgré les différents moyens mis en œuvre par pallier cet état de fait.

Grâce à un partenariat étroit avec les acteurs du territoire (Lo Parvi, Flavia APE, Département, etc.), de nombreux inventaires ont pu être menés depuis une quarantaine d’années. Malgré cela la moitié des communes du territoire reste sous-prospectées. Ainsi, outre l’amélioration des connaissances naturalistes que l’ABC apportera — de manière à réduire les fortes disparités entre ces communes —, ce projet sera un outil d’aide à la décision (notamment en matière d’aménagement du territoire) importante qui synthétisera l’ensemble des données liées au patrimoine naturel des communes concernées.

De manière concomitante, de multiples actions de sensibilisation, d’information et de communication seront développées en lien avec les partenaires et acteurs locaux afin de permettre aux publics de s’approprier les enjeux écologiques, socio-économiques et culturels actuels de notre territoire.  : animations scolaires et grand public, organisation et animation d’événements spéciaux et manifestations, publication régulière d’articles et actualités au sein des divers supports d’information spécifiques développés sur le territoire, etc.

 

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